Excursion to nearby Tumuli and Standing Stones

1) Tombe a la Gate, Huldenberg

Midden in het gehucht 'De Tomme' in Ottenburg staat een aarden ophoping van 140 x 30 x 6 m.  Deze ophoping dateert van de periode van de Egyptische piramides. Men kan er niet naast kijken.  Is dit een natuurlijk verschijnsel of werd deze heuvel door de mens gemaakt ?   
Bernard De Leener is één van de weinige kenners van de Michelsbergcultuur in België.  We laten hem aan het woord.

De Michelsbergsite van Ottenburg

In het gehucht "De Tomme" en in het verlengde ervan in de richting van de akkers, evenals langs de steile randen (o.a. in het bos van Laurensart) bevindt zich een Michelsbergsite waar trouwens tal van opgravingen en onderzoeken plaatsgevonden hebben. 

Het woord 'Tomme' is afgeleid van "tombe" omdat men vroeger dacht dat de enorme aarden ophoging die vrij goed te zien is tussen de huizen van het gehucht, een graf was.  Niets is minder waar.  Het gaat wel om een kunstmatige langgerekte aarden heuvel aangebracht door de Michelsbergers.  Wellicht is deze ophoging geen overblijfsel van een aarden wal om het promontorium van het plateau af te sluiten, want voor deze functie is de richting van de heuvel verkeerd.

Archeologen vermoeden dat deze volumineuze aarden ophoping eerder als verzamelplaats gebruikt werd.

Iets achteraan, tegen het bos, heeft men via opgravingen in de akkers alle "ingrediënten" van de Michelsbergcultuur gevonden.

In het bos van Laurensart is er een aarden wal loodrecht op de holle weg die naar beneden gaat.  Via gesofistikeerde technologïeën is men tot de bevinding gekomen dat deze aarden wal vervolgd wordt aan de andere kant van de weg en zelfs tot heel ver de randen van de afgrond volgt.  In het bos langs de steile randen zou er zelfs een gans netwerk zijn van aarden wallen, omzeggens onzichtbaar voor het blote oog.

De Michelsbergcultuur in België

In ons land zijn er heelwat archeologische vindplaatsen uit het midden v.h. Nieuwe Steentijdperk (Midden-Neolithicum rond 3500 v. Chr.).

De benaming 'Michelsberg' verwijst naar een belangrijke site in Duitsland waar men veel materiaal en informatie gevonden heeft van die cultuur. De Michelsbergers installeerden zich steeds op een hoogte in het landschap.  Bij voorkeur zelfs op een promontorium of een soort "schiereiland" waarvan de randen langs de omtrek steil waren.

De verbinding naar het plateau werd afgesloten met een "muur", meestal een aarden wal.  Op het promontorium of aan de voet ervan waren er steeds bronnen, beken of rivieren...

In het Neolithicum werden landbouw en veeteelt uitgevonden zodat de vestigingsplaatsen zeer vruchtbaar dienden te zijn.  Vandaar de talrijke sites in Brabant.  De voornaamste kenmerken van deze prehistorische cultuur zijn tulpvormige aarden potten. 

Bernard De Leener

2) Pierre qui tourne, Court-St-Etienne

Cette large pierre plate constituée d’une roche non indigène est située au pied d'un chemin creux, dans le prolongement de la Rue Saussale (1). Cette voie était autrefois le chemin le plus court reliant le hameau de Beaurieux à un très vieux chemin, voie de communication majeure, reliant Nivelles à Herstal via Jodoigne et Landen,  le Chemin de Nivelles (2). La voie, très importante au Moyen-Age, existait déjà à l'époque gallo-romaine et très probablement plus tôt encore. Mr Brou rapporte que, le long de ce très vieux chemin , les mégalithes ne sont pas rares et il cite une dizaine de tumulus, menhirs, alignements de pierres ou autres mégalithes.

Oubliée (ou cachée volontairement ?), la pierre n'apparaissait plus que très partiellement dans le chemin creux. En 1971, des travaux de dégagement font apparaître la dalle. D'une épaisseur constante de 45 cm et d'une forme générale pentagonale, sa plus grande dimension est de 2,70m et sa largeur maximale est de 1,90m. Compte tenu de ces dimensions, la pierre doit peser quelque 4 tonnes!  Les déblais dégagés étaient constitués de terres, sables et pierres de toute nature. Par contre, un début de dégagement sous la dalle montra un terrain argilo sablonneux non remanié. Sous cette grande dalle,  une dalle-support fut dégagée; posée à plat, cette pierre plus petite est taillée en forme de trapèze rectangle (base 75 x 25 cm, hauteur 55, épaisseur 25 à 32 cm) et est de même nature géologique(3). Dans le prolongement de la première dalle et au même niveau, plus loin dans l'épaisseur du talus, une deuxième dalle (aujourd'hui non visible) de même nature a été dégagée. De forme oblongue (dimensions maximales 2,05m sur 1,42m sur 45 à 50 cm d'épaisseur) et d'un poids de 2500kg, elle repose sur un cailloutis hétérogène mais naturel. Mr Brou conclut en la présence ici d'un dolmen paléolithique.

 

       

MAIS....

Ludovic LAN, archéologue, nous a fait parvenir la remarque suivant en date du 11 août 2008 : "... je ne pense pas, comme Mr Brou, qu'il s'agisse d'un dolmen paléolithique. En réalité, il n'existe pas de dolmen à cette période (sauf le cas de Göbekli Tepe en Turquie, "temple" mégalithique pré-Néolithique, il y a env. 12 000 ans ). Par ailleurs, il existe la même dalle circulaire à Virginal-Samme, dans le bois du Fauquez, que l'on appelle la "Table aux sorcières". Il s'agirait là (avec quasi certitude) d'une meule de moulin inachevée, qui daterait du Moyen-Age ou des Temps Modernes...  "

et vous, quel est votre avis? ... une belle étude en perspective... avis aux amateurs.

3) Tumuli de Noirmont, Chastre

LES TUMULI DE NOIRMONT, rue Gaston Delvaux

 

D'époque gallo-romaine, les tumuli de Noirmont tout comme le tumulus de Penteville remonteraient au IIe siècle après J.-C. Il s'agit de deux tertres d'origine romaine disposés côte à côte et recouvrant la tombe d'un défunt qui se trouvait généralement au centre ou sur l'un des côtés. De semblables buttes existaient déjà en Gaule et en Grande Bretagne avant la conquête romaine, mais c'est en Belgique essentiellement qu'elles renferment un mobilier romain. Leurs dimensions oscillaient entre 3,40 m et 15 m d'élévation.

C'est en 1870/74 que fut mis à jour ici un mobilier funéraire d'une qualité exceptionnelle, mais il est évident qu'au cours des siècles, elles ont du tenter pas mal de "chercheurs de trésors". Le géographe Ortélius, au XVIe siècle, les signale déjà. En ce temps, elles étaient recouvertes de sombres sapins. En 1664, Van Valckenisse les cite également dans son manuscrit sur Noirmont et il en propose deux dessins. Vers 1840, les tombes allaient être investiguées par des chercheurs officiels, mais sans résultat ; enfin en 1870/74, cette fois, l'on exhuma des objets qui, par leur qualité et leur importance, allaient étonner le monde scientifique de l'époque, tant chez nous que dans les pays limitrophes.

Sans faire l'énumération exhaustive du mobilier trouvé, voyons cependant les trois pièces principales mises au jour :

-Un superbe oenochoé de verre, c'est à dire une sorte de cruche qui sera d'emblée considérée comme le "chef d'œuvre" issu de la verrerie romaine.

-Fut aussi exhumée une coquille en ambre, spécimen unique sur lequel figure une sorte de monstre marin nageant, tenant entre les pattes l'urne avec les cendres d'un défunt.

-Troisième merveilleux objet, le lézard en cristal de roche.

Fut aussi retrouvée, une bague à anneau tors, taillée dans cette matière vibrante de lumière.

A ces merveilles, il y a lieu de mentionner d'autres objets comme :

- des bouteilles en verre bleuté.

- une cuillère en argent.

- des pions en pâte de verre destinés à distraire le défunt dans l'au-delà.

- des grains de collier.

- un chandelier brûle-parfum en bronze.

-         un bassin godronné, des monnaies de Vespasien, Adrien et Antonin etc. etc.

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Ci-contre, une reproduction du document clé, qualifiable d'exceptionnel, tant pour sa valeur historique que pour sa qualité picturale. Cette œuvre fut peinte à l'huile en 1876 de main de maître,  après l'ouverture de la tombe des tumuli. Le tableau n'étant pas signé, peut être l'auteur est-il un certain H. E. Serrline, qui aurait signé au bas du tableau qui représente les tumuli ?

 

-         Cet artiste propose, en la signant tel un miroir sans tain, non seulement la collection complète du riche mobilier exhumé, mais encore, astucieusement peint de manière sous-jacente, les tumuli dans leur environnement de l'époque, ceci via une seconde œuvre encadrée et fixée à même le mur de la pièce.

-         En sus, de façon tout aussi pertinente, maintenue par la coquille en ambre, une lettre datée du Ier juin 1876 se discerne entre les objets romains: missive signée de la main du Bourgmestre de Cortil-Noirmont, Jean-Baptiste Fossé et adressée à l'intention du Ministre de l'Intérieur. Par ce document J.B. Fossé informe le Ministre que les fouilles entreprises, financées par l'Etat belge, sous la direction du Baron de Brou de la Wastine, châtelain à Cortil et ex-mayeur lui-même (1), sont couronnées de succès; il ajoute que le mobilier mis au jour est d'une rare et incontestable valeur archéologique.


Visitors will actually discover two mounds side by side and covering a tumb. Similar mounds existed in Gaul and Great-Britain but those containing Roman furniture are mostly located in Belgium. These mounds are between 3.4 and 15 metres high. Some excavations were carried out in Noirmont between 1870 and 1874 and brought to light a vast collection of quality objects probably dating back to the 2nd century and now kept at the Royal Museums of Art and History of Brussels. The wealth and the refinement of the objects found would imply that the people buried there were notables or wealthy merchants.

4) Tumuli de Libersart, Walhain

De Tumuli van Libersart zijn twee Gallo-Romeinse grafheuvels bij Libersart in de Belgische gemeente Walhain in de provincie Waals-Brabant. De twee heuvels liggen aan beide kanten van de weg Rue des Tumuli aan de noordoostkant van het gehucht Libersart in de deelgemeente Tourinnes-Saint-Lambert.

De heuvels getuigen van de aanwezigheid van een vicus te Tourinnes-Saint-Lambert in de 2e en 3e eeuw n.Chr.

De westelijke heuvel, verborgen in een bosje, heeft een hoogte van ongeveer 4,5 meter. De oostelijke heuvel heeft een hoogte van 6,2 meter. Beide terpen werden in 1920 en 1911 opgegraven door de Société Archéologique de Bruxelles. Afgezien van de sporen van een houten staak in het centrum van de westelijke heuvel heeft men niets gevonden door mogelijke plunderingen in de loop van de tijd.

The two tumuli are situated on both sides of a crossroads called Les Tombes (the tumbs). The tumuli prove that the village of Tourinnes-Saint-Lambert has been inhabited for a very long time and was even a Roman Vicus. Many objects dating back to that era have been found across the municipality and are now exposed at the Musée du Cinquantenaire in Brussels and the Musée de l'Ermitage in Wavre. The tumuli have been listed since 1972.

5) Grosse Pierre, Thorembais / Perwez

La Grosse Pierre

Le vestige le plus ancien trouvé sur les terres de Thorembais-Saint-Trond est un petit monolithe surnommé " La Grosse Pierre". Celle-ci se situe au bord d’un champ, au point d’intersection de Perwez et des deux Thorembais. Elle appartient donc aux trois villages.

La Grosse Pierre pèse une tonne, elle se présente sous forme d’un bloc de grès de 50 centimètres de côté et de 70 centimètres (visibles) de haut. Afin de la mettre en valeur et surtout de la protéger contre un éventuel déchaussement, son emplacement a été consolidé par des pavés. De nos jours, un arbre lui tient compagnie.

6) Tumulus of Glimes

Le tumulus de Glimes est une tombe gallo-romaine située rue de la Tombe Romaine à Glimes, une entité d'Incourt dans le Brabant wallon. Il est l'un des plus grands (15 m de haut et 50 m de diamètre) et des mieux conservés de Belgique. Un tilleul solitaire trône en son sommet.

Le tumulus de Glimes est classé depuis 1971. Autrefois appelée tombe de Glimes[1], il est l’objet de mainte tradition. Il y aurait eu, au sommet, des bancs et une plantation d’arbres, et l’on y dansait la première danse lors de la fête communale.

Ce tertre funéraire a été exploré en 1926 par le Baron de Loë et le Service des fouilles de l'Etat au moyen d'une galerie souterraine. Au centre du tumulus et à 2 mètres au-dessous du niveau du sol environnant était un caveau en pierres, qui atteint jadis par un puits vertical, avait été complètement vidé de son contenu à une époque déjà ancienne et par des fouilleurs inconnus (on attribue la fouille de beaucoup de nos tumuli aux troupes françaises cantonnées en Hesbaye en 1745, après la victoire de Roccour, remportée par Maurice de Saxe sur les troupes coalisées de Charles de Lorraine). Le caveau construit en grandes dalles de calcaire carbonifère régulières et bien taillées mesurait 1m40 de largeur et 0m60 de hauteur[2].

Vers 1999 des fouilles furent menées avec un découpage par une grue ! Un déboisement sauvage fut même commencé et heureusement interdit.

Les arbres furent cependant coupés car infectés par une maladie. Seul le tilleul est resté, trônant au sommet du beau village de Glimes.